Toc toc toc...
C'est encore moi...
Vous vous imaginez que j'ai plein de choses à vous
raconter, n'est-ce pas? Eh bien, on va dire que oui. Aujourd’hui, j'aimerais
bien partager cette œuvre qu'un ami vient juste de m'envoyer après avoir lu ma dernière
publication. Il a aussi profité de l'occasion pour me rappeler que cela fait 18
mois qu’on ne s'est pas parlé. Un an et six mois? Purée, qu'est-ce que ça passe
comme un souffle!
Alors, le poème, puisque c'est de cela qu'il s'agit, est un écrit
d'Elisabeth Barrett Browning. C'est la première fois que j'entends parler de
cet auteur. Je dois l'avouer, ses mots gracieusement choisis et agencés m'ont laissée
sans voix. Je ne sais pas, mais depuis quelques jours, je me sens toute légère,
confiante et je me surprends a sourire toute seule et sans aucune raison
apparente. Vous en concluez que je suis heureuse? Eh ben... Je le suis. Et j'en
rends grâce au ciel.
C'est un poème court mais qui dit long sur le style de l'auteur et
son inspiration. En effet, Elisabeth Barrett Browning fait partie des célèbres
auteurs anglais du 19ème siècle ayant traité du romantisme. L'œuvre est tirée
des "Sonnets from the Portuguese", recueil publié en
1850. Mme Browning l'aurait écrit en secret avant son mariage et l'aurait dédié
à son mari. (Love is in the air!).
Allez, trêve de discours, je vous laisse le découvrir dans sa version originale en anglais et je souhaite qu'il vous fasse le même effet qu’à moi ou même plus, qui sait?!
Allez, trêve de discours, je vous laisse le découvrir dans sa version originale en anglais et je souhaite qu'il vous fasse le même effet qu’à moi ou même plus, qui sait?!
Et pour ceux qui qui ont du mal avec la
langue de Shakespeare, j'ai trouvé une traduction en français qui ne vous décevra
pas –Merci qui ? Merci Wikipedia!-.
How
do I love thee? (Sonnet 43)
How do I love thee? Let
me count the ways.
I love thee to the depth
and breadth and height
My soul can reach, when
feeling out of sight
For the ends of being
and ideal grace.
I love thee to the level
of every day’s
Most quiet need, by sun
and candle-light.
I love thee freely, as
men strive for right.
I love thee purely, as
they turn from praise.
I love thee with the
passion put to use
In my old griefs, and
with my childhood’s faith.
I love thee with a love
I seemed to lose
With my lost saints. I
love thee with the breath,
Smiles, tears, of all my
life; and, if God choose,
I
shall but love thee better after death.
Comment t'aimé-je ?
Comment t'aimé-je ? Laisse-moi t'en
compter les façons.
Je t'aime du tréfonds, de l'ampleur et de la cime
De mon âme, lorsque, invisible, elle aspire
Aux fins de l'etre et de la grâce idéale.
Je t'aime au doux niveau du besoin de chaque jour
À la lumière du soleil et de la chandelle.
Je t'aime en liberté, comme on tend au juste
Je t'aime en pureté, comme on fuit la Louange.
Je t'aime de la passion dont j'usais
Dans les chagrins, et de ma confiance d'enfant.
Je t'aime d'un amour qui semblait perdu
Envers mes saints de jadis. Je t'aime du souffle,
Sourires, larmes de toute ma vie ! Et, si Dieu en décide,
Je t'aimerai mieux encore dans la mort.
De mon âme, lorsque, invisible, elle aspire
Aux fins de l'etre et de la grâce idéale.
Je t'aime au doux niveau du besoin de chaque jour
À la lumière du soleil et de la chandelle.
Je t'aime en liberté, comme on tend au juste
Je t'aime en pureté, comme on fuit la Louange.
Je t'aime de la passion dont j'usais
Dans les chagrins, et de ma confiance d'enfant.
Je t'aime d'un amour qui semblait perdu
Envers mes saints de jadis. Je t'aime du souffle,
Sourires, larmes de toute ma vie ! Et, si Dieu en décide,
Je t'aimerai mieux encore dans la mort.
With 💓💓💓💓💓
Ayaba
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