Wednesday 23 November 2016

How do I love thee?

Toc toc toc...

C'est encore moi...

Vous vous imaginez que j'ai plein de choses à vous raconter, n'est-ce pas? Eh bien, on va dire que oui. Aujourd’hui, j'aimerais bien partager cette œuvre qu'un ami vient juste de m'envoyer après avoir lu ma dernière publication. Il a aussi profité de l'occasion pour me rappeler que cela fait 18 mois qu’on ne s'est pas parlé. Un an et six mois? Purée, qu'est-ce que ça passe comme un souffle!

Alors, le poème, puisque c'est de cela qu'il s'agit, est un écrit d'Elisabeth Barrett Browning. C'est la première fois que j'entends parler de cet auteur. Je dois l'avouer, ses mots gracieusement choisis et agencés m'ont laissée sans voix. Je ne sais pas, mais depuis quelques jours, je me sens toute légère, confiante et je me surprends a sourire toute seule et sans aucune raison apparente. Vous en concluez que je suis heureuse? Eh ben... Je le suis. Et j'en rends grâce au ciel.

C'est un poème court mais qui dit long sur le style de l'auteur et son inspiration. En effet, Elisabeth Barrett Browning fait partie des célèbres auteurs anglais du 19ème siècle ayant traité du romantisme. L'œuvre est tirée des "Sonnets from the Portuguese", recueil publié en 1850. Mme Browning l'aurait écrit en secret avant son mariage et l'aurait dédié à son mari. (Love is in the air!). 

Allez, trêve de discours, je vous laisse le découvrir dans sa version originale en anglais et je souhaite qu'il vous fasse le même effet qu’à moi ou même plus, qui sait?!
Et pour ceux qui qui ont du mal avec la langue de Shakespeare, j'ai trouvé une traduction en français qui ne vous décevra pas –Merci qui ? Merci Wikipedia!-. 


How do I love thee? (Sonnet 43)

How do I love thee? Let me count the ways.
I love thee to the depth and breadth and height
My soul can reach, when feeling out of sight
For the ends of being and ideal grace.
I love thee to the level of every day’s
Most quiet need, by sun and candle-light.
I love thee freely, as men strive for right.
I love thee purely, as they turn from praise.
I love thee with the passion put to use
In my old griefs, and with my childhood’s faith.
I love thee with a love I seemed to lose
With my lost saints. I love thee with the breath,
Smiles, tears, of all my life; and, if God choose,
I shall but love thee better after death.



Comment t'aimé-je ?

Comment t'aimé-je ? Laisse-moi t'en compter les façons.
Je t'aime du tréfonds, de l'ampleur et de la cime
De mon âme, lorsque, invisible, elle aspire
Aux fins de l'etre et de la grâce idéale.
Je t'aime au doux niveau du besoin de chaque jour
À la lumière du soleil et de la chandelle.
Je t'aime en liberté, comme on tend au juste
Je t'aime en pureté, comme on fuit la Louange.
Je t'aime de la passion dont j'usais
Dans les chagrins, et de ma confiance d'enfant.
Je t'aime d'un amour qui semblait perdu
Envers mes saints de jadis. Je t'aime du souffle,
Sourires, larmes de toute ma vie ! Et, si Dieu en décide,
Je t'aimerai mieux encore dans la mort.


With 💓💓💓💓💓

Ayaba

No comments:

Post a Comment