Et Dieu créa les femmes...et vit qu'elles s'appréciaient tant...

Hello par ici, chers amis!

Tout d'abord, je vous dis Bienvenue en Mars. C'est fou ce que les heures filent ... les jours passent vite  et voilà! Déjà le troisième mois de l'année! A y penser, j'avoue que cela me donne un peu la frousse. Surtout quand je fais la revue de mes projets et objectifs personnels pour cette année, mais comme j'ai l'habitude de dire et de le croire, tout est bien.

A mes copines et soeurs, je souhaite aussi par anticipation une bonne fête du 8 Mars, Journée internationale de la Femme. 
Dans la foulée des préparatifs de cette journée, j'ai décidé d'écrire ce billet et j'ai choisi de m'intéresser à une problématique qui m'intrigue et reste toujours un mystère.  

          Pourquoi les femmes ne se soutiennent pas entre elles? 

          Pourquoi sont-elles souvent les premières à jeter la pierre à leurs consoeurs? 

          Pourquoi se montrent-elles sans coeur quand il s'agit de donner un dernier coup de pouce salvateur à une homonyme?

Il est vrai que depuis l'institution de cette journée en 1977 par les Nations Unies, des progrès considérables ont été réalisés pour l'amélioration des conditions de vie des femmes dans le monde. L'on note aujourdhui des avancées remarquables en matière de respect des droits des femmes. Un peu partout sur la planète, les femmes prennent conscience de leurs potentiels et de leur capacité à faire bouger les choses quand elle le décident. On le remarque bien à travers les actions des coopératives communautaires de femmes, des associations et réseaux de femmes à divers niveaux de la société. Le pourcentage des femmes occupant des postes de responsabilité élevés  augmente au fil des années. L'on note de plus en plus de candidatures féminines dans les courses à la magistrature suprême et quelques'unes d'entre elles parviennent à se faire une place dans le cercle des chefs d'Etat et de gouvernement du monde. Personnellement, je suis fière des présidentes du Libéria et du Malawi qui représentent à plus d'un titre cette nouvelle génération de femmes fortes déterminées à braver tous les orages et à arriver glorieuses au bout de leur combat. Mais à y voir de près, les choses ne sont pas aussi roses qu'elles le paraissent à la fin. 
Les grandes victoires féminines obtenues au prix d'âpres et légitimes luttes tiennent la plupart du temps sur fond de dénigrement et de médisance des fellows femmes. Que ce soit en politique, sur les lieux de travail ou lors d'un quelconque reroupement social, la jalousie et l'envie prennent vite le dessus sur la solidarité et l'esprit d'union guidant toute initiative commune. 

Nombreuses sont les femmes qui témoignent avoir eu à lutter non seulement contre la gent masculine mais aussi contre leurs camarades de même sexe pour se faire une place dans leur milieu professionnel. Certaines comme moi prérèrent de loin traiter avec des collègues mâles. Au moins, vous avez une idée approximativement vraie de ce qu'ils pensent de vous. 

Pour être franche, je préfère et je prie chaque fois pour me retrouver en face d'un panel constitué en majorité d'hommes que de femmes pendant un entretien. Aie Aie Aie!!! Rien que le premier regard de ces dames vous glace le sang dans le dos. Et préparez-vous à un entretien très salé! Sans oublier que déjà à la réception, la secrétaire vous a snobée de la plus ridicule des manières. 

Bien sûr ceci n'est qu'une infime représentation du phénomène. Mais, même les hommes ont conscience que les femmes sont cruelles entre elles. Vous entendrez ces dames dire de la même personne: "elle est intelligente mais trop indépendante"ou encore "elle est riche mais trop simple". Elles trouveraient forcément la petite bête, même sur Eve dans le jardin d'Eden. 

Trierweiler-Royal (Parodie de Resident Evil)

Tout le monde se rappelle le Trieweilergate lors des dernières élections législatives en France, quand l'ex-compagne du président Hollande a montré au grand jour sa détestation vivace à l'endroit de Ségolène Royal. (Bah...C'était sans savoir qu'elle était déjà sur un fauteuil éjectable!)

Je pense aussi aux femmes qui elles-mêmes, ayant été victimes de pratiques traditionnelles néfastes et nuisibles imposent  le même traitement à leurs filles aujourd'hui; je veux parler du mariage précoce, de l'excision ou de la fibulation. Cela me choque d'autant plus quand j'apprends qu'elles sont pour la plupart des intellectuelles. 
Hier en faisant des recherches, je suis tombée sur un article du Huffingtonpost.fr qui m'a confirmé que les femmes sont les premières détractrices de leurs camarades et quand elles s'y mettent, elles n'y vont pas de main molle! En effet, l'article révèle que des femmes avouent harceler d'autres femmes au travail plus de 70% du temps; violence verbale, sabotage du travail, abus d'autorité, relations conflictuelles, tout y passe. 

J'ai beau cherché, mais mes interrogations restent toujours sans réponse. De tous les temps, les femmes sont louées pour leur douceur, leur sensibilité et leur esprit de commisération mais elles préfèrent s'en servir pour gagner de l'estime (si on peut l'appeler ainsi...) auprès des hommes. 

Cela dit, il est évident, chères soeurs qu'il nous reste encore du chemin à faire. Et ce n'est pas encore gagné, si nous nous obstinons à jouer chacune dans son coin. Prenons exemple -pour une fois- sur nos mâles qui maintiennent leur réputation d'êtres solidaires. Nul doute que nous en gagnerons plus de considération et de hauteur d'esprit. Et nous nous surprendrons à déplacer des montagnes par pure volonté!

Encore une fois bonne fête à vous!

Ayaba